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Au début, ce n’était qu’un crime banal. Mais au fil des semaines le crime est devenu mystère. Et là, il n’en faut pas plus pour attirer les foules. Surtout quand on parle de surnaturel. 
Je suis un ami très proche du capitaine Henri Soisson, un policier de la vieille école qui n’a jamais eu froid aux yeux. Mais là, cette affaire a détruit ses certitudes. Il en parle avec au fond des yeux une sorte d’effroi, de peur rétrospective. En fait, il a réussi à me communiquer sa trouille et c’est pourquoi maintenant je ne m’aventure dans ma propre rue qu’avec circonspection. Voilà comment, d’après lui, se serait déroulée cette histoire rocambolesque ;.............................;;; 
...............Enquête de routine : la victime se nomme Olga Moldovean, de nationalité roumaine, age 54 ans, en France depuis 6 ans, titulaire d’une carte de séjour et d’un permis de travail. Habite une chambre dans une maison vouée à la démolition dans un terrain à l’abandon. Travaille comme femme de ménage à l’immeuble Blanco, dans la zone industrielle en contrat d’intérim. On ne lui connaît ni famille, ni ami, ni amant.  
HS se rend à la morgue où le légiste l’a demandé.  
 
- Alors Toubib ! Du nouveau ? 
- Oui, et du pas banal ! 
- Dites voir. 
- Eh ben, votre cliente n’a pas un gramme de sang dans le corps. 
- Comment ça ? 
- Vide. Elle est vide. 
- Vide ? C’est possible ça ? 
- La preuve.  
- Et vous expliquez ça comment ? 
- Simple, quelqu’un a eu besoin de son sang et le lui a pris. 
- Pour en faire quoi ? 
- Transfusion, cocktail, sacrifice, expérience. Je sais pas. Je constate, c’est tout. C’est vous le flic, pas moi. A vous de résoudre l’énigme.  
- C’est ça qui l’a tuée. 
- Peut-être pas. Mais ça a aidé. Elle a la nuque brisée. Un coup porté à la tête par-dessus le capuchon qui la protégeait du froid.  
- Un coup de quoi ? 
- Difficile à dire, mais là, sur le tissu, j’ai trouvé ça  
- C’est quoi.  
- Des poils. 
- Assommée avec un blaireau? 
- Ça serait difficile. Non plutôt un choc avec quelque chose qui pourrait être décoré de poils. Et griffu. Voyez là : on a trois petites déchirures sur la capuche et on retrouve sur le crâne les mêmes traces. Donc c’est ça qui a frappé la tête à travers la capuche. Les poils sont au Labo. Dès que je sais à qui ils appartiennent, je vous préviens. 
- Ok, Doc, merci. A plus.      Début et Fin dans l'Ebook 
 
Cette nouvelle a obtenu le prix du public au concours "SANG pour SANG"  au concours de la Nouvelle en Mai 2006 
Un polar "sanguinaire", une enquête du capitaine Henri Soisson, flic décontracté au possible et qui va voir toutes ses certitudes voler en éclat lorsqu'il va découvrir que le cadavre déposé par lui à la morgue n'est plus celui qu'il croyait y avoir mis; que l'hotesse accueillante de cette boite à la mode est peut-être celle qu'il croyait morte;  On perdrait la raison pour moins que ça! Alors quand l'invraissemblable se produit, Il y a de quoi péter les plombs. Et nul ne peut lui en vouloir 

L'EBOOK  (130 pages et 7 nouvelles) est en vente chez Amazon pour 3,06 euros.  Vous passerez un bon moment.
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