EXTRAITS - Très chauds - de MISSION CHAUDE AU CAMEROUN
NOTE PRELIMINAIRE 

VICTORIA était à l'époque où notre ami Pascal y a séjourné, une ville encore  peu fréquentée du Sud-Ouest du Cameroun. Ce n'est qu'en 1982 qu'elle a été rebaptisée LIMBE et qu'elle est devenue l'une des deux stations balnéaires de ce pays équatorial.  Située au pied du Mont Cameroun et environ 80 kilomètres de Douala elle était la villégiature des expatriés qui y trouvaient fraîcheur, repos et quelques menus plaisirs, ainsi que vous allez le constater en lisant les souvenirs de notre historien. Préparez-vous donc à voyager dans le temps sur le sable chaud et noir de cette plage où il n'y a pas que les volcans qui font des éteincelles !!! 

.............Et soudain le déluge éclata. Bien qu’Octobre soit la fin de la saison des pluies, il n’est pas rare que le ciel s’amuse à déverser encore des tonnes d’eau sur une terre qui ne sait plus les absorber. C’est pourquoi la végétation est plus que luxuriante.  
A peine les premières gouttes faisaient-elles entendre leur crépitement sur le toit en tôle ondulée de la villa, que Maria et sa copine à la tête rasée et dont le nom était, je crois, Dominique– la seule à n’avoir pas ri de toute la soirée et peu parlé – se levèrent d’un bon et se précipitèrent au dehors pour se faire doucher par l’eau tombant du ciel.
Un peu éberlués par cette réaction, je regardais Helmut qui se crut obligé de me rassurer : 
- C’est un rituel. Toutes les deux adorent danser sous la pluie. Ca les excite. Après elles se sèchent mutuellement et dans les bons jours elles sont capables de se baiser devant nous. 
- De se baiser, vous voulez dire de s’embrasser.. ? 
- Non, baiser, comment vous dites, vous les Français ? Amour, faire amour. 
- Faire l’amour, toutes les deux ?  
- Oui, c’est ça. Vous pas aimer voir ? 
- Oh que si, dis-je, comme malgré moi, me remémorant d’un coup à quel point j’avais aimé voir Jacqueline et Martine se livrer à ces jeux lors de mes premières expériences une vingtaine d’années auparavant. 
Le reste de l’assemblée regardait toujours les deux femmes gesticuler sous la pluie. Tout en dansant, elles avaient fait tomber robes ou pantalons et se trouvaient, poitrines nues, en simple slips. Helmut, le mari, paraissait ravi du spectacle. Bientôt elles s’enlacèrent alors que la pluie redoublait d’intensité. A présent un rideau opaque nous cachait l’horizon, le fleuve avait disparu. Dehors, seuls les deux corps enlacés captaient la lumière des ampoules de la terrasse, ce qui ajoutait la fantasmagorie à l’érotisme. Nous regardions de tous nos yeux. C’est alors que l’une des deux jeunes camerounaises, encore à table avec nous, s’approcha d’Helmut, défit sa ceinture, ouvrit son pantalon et relevant sa robe sous laquelle elle était nue, s’assit à califourchon sur lui en lui tournant le dos. Ses mains s’activèrent entre ses cuisses afin de le guider en elle, ensuite elle s’immobilisa. A l’extérieur, enlacées si étroitement qu’on ne voyait plus qu’un seul corps, les deux femmes dansaient toujours. Les deux gros allemands étaient cramoisis, et je me demandais s’ils n’allaient pas nous faire une crise d’apoplexie. Le plus gros frottait vigoureusement sa braguette de la main droite, tandis que l’autre s’était penché afin de ne rien perdre de ce qui se passait entre les cuisses largement ouvertes de la fille à cheval sur Helmut.  
Compatissante la deuxième camerounaise vint prendre gentiment la main de celui qui se masturbait, lui dit quelque chose à l’oreille qui sembla le ravir. Prestement il se leva, baissa pantalon et slip d’où jaillit un membre turgescent, s’affaissa sur son fauteuil et yeux fermés s’abandonna à la bouche gourmande qui le sollicitait. 
Cinq minutes plus tard, et sans hésitation, mes deux camarades, l’autre allemand, l’agent maritime, short sur les cheville et moi-même, jusque-là spectateurs, nous étions pris en main par les filles de l’agence de voyage. C’est ainsi que se prolongea la soirée jusqu’à une heure avancée de la nuit. Maria et sa triste copine étaient à présent sur un canapé où elles mettaient toutes leurs ardeurs à se lécher mutuellement l’entrejambe.  
Lors d’un changement de partenaire, il me sembla apercevoir derrière le rideau qui séparait l’office du salon, deux gros yeux blancs écarquillés. Sans doute un boy qui se rinçait l’œil. 
Au matin, et sans trop savoir comment j’y avais atterri, j’ouvris un œil dans une chambre inconnue. Sur le lit nous étions quatre. Une camerounaise, Daniel mon copain de boite, Maria et moi. Le plus doucement possible j’écartais la jambe de Maria qui emprisonnait la mienne, récupérais mon bras gauche coincé sous le corps de la camerounaise, m’assis au bord du lit pour découvrir au sol deux bouteilles de whisky vides. Un peu titubant et la bouche sèche, je partis à la recherche des toilettes non sans jeter un regard admiratif sur la croupe rebondie de Maria, couchée à plat ventre, jambes écartées et sur le corps presque enfantin de la jolie camerounaise qui dormait lovée contre Daniel. En chemin je croisais un boy, pas étonné du tout de rencontrer un blanc complètement à poil, qui me dit : « Bonjou Missié, si missié y veut pisser c’est au fond à droite. » Poliment je lui rendis son bonjour et allais satisfaire mes besoins naturels. 
Je partis ensuite à la recherche de mes vêtements dans le salon, mais ne les y trouvais point. Ne sachant que faire je remontais dans la chambre où les trois autres dormaient toujours. Je m’assis sur un fauteuil, trouvais un magazine qui traînait sur une table, le feuilletais et m’endormis.  
C’est une chatouille qui m’éveilla. Maria était devant moi et, penchée sur moi, promenait l’ongle de son index en cercle concentrique autour de mon nombril. Me voyant éveillé, elle s’assit sur mes genoux, mis ses bras autour de mon cou, m’embrassa longuement et me dit 
- Alors, content de ta soirée ? 
- Ce fut parfait. Je ne m’attendais pas à ça en acceptant ton invitation. 
- Tu vois, on sait s’amuser en Afrique. 
- J’ai vu, et je vois ajoutai-je en lui désignant le lit sur lequel, à présent éveillés, Daniel et la petite Camerounaise s’en donnaient à cœur joie. 
- Insatiables, ces jeunes, me dit Maria. Et ils ont bien raison. Viens, on va en faire autant.  
On rejoignit l’autre couple lancé dans un 69 goulu, et Maria me dit « faisons ça aussi, ça nous mettra en appétit ». Me mettant en position, je m’aperçus qu’elle avait quelques poils pubiens qui viraient déjà au blanc, Il est vrai qu’elle avait la cinquantaine passée. Mais son ardeur en amour n’avait en rien décliné. Elle aimait ça et savait se servir à la perfection de l’ensemble de son corps. Un proverbe ne dit-il pas que c’est dans les vieilles soupières qu’on fait les meilleures soupes ? J’avais pu le vérifier à Marseille avec Alexandra, Maria me le démontrait ici de nouveau. 
Plus tard, alors qu’elle avait noué ses jambes dans mon dos pour que je la pénètre mieux, une voix un peu roque me fit redescendre sur terre. C’était Helmut qui se manifestait. Je l’avais complètement oublié celui-là. C’était pourtant mon hôte et le mari de Maria. 
- Alors, vous venir déjeuner avec nous ou continuer amusement ? 
Et Maria de lui répondre quelque chose en allemand. Comme je ne connais pas cette langue, je ne saisis pas ce qu’elle lui disait, mais il répondit OK et s’en alla. 
- Tu lui as dit quoi 
- Qu’il me laisse jouir en paix et qu’on arrivait juste après ! 
( et de lancer son bassin d’avant en arrière de plus en plus vite, de plus en plus haut si bien que nous voilà partis dans un furieux corps à corps qui nous amena rapidement à la jouissance.) 
- Maintenant on va déjeuner dit-elle 
- Moi je veux bien, mais pas à poil. 
- Habille-toi, tes vêtements sont là. 
En effet, sur le fauteuil, la chemise que je portais hier, mon pantalon de toile blanche, mon slip. Tout cela parfaitement propre et repassé. Comble du raffinement deux plis parfaitement formés en forme de V dans le dos de la chemise. Un boy discret avait dû les apporter pendant que nous étions occupés. 
- C’est possible de prendre une douche rapide 
- Bien sûr, Viens. 
Elle me guida jusqu’à la salle de bain, me sortit une serviette et me dit « je t’attends. » N’ayant ni rasoir, ni brosse à dents, je me contentais d’un rapide savonnage. Je m’habillais ensuite rapidement. Nous descendîmes sur la terrasse où le déjeuner et les autres convives nous attendaient. Helmut embrassa tendrement son épouse en lui tapotant les fesses et nous dit,  
- vous avez été longs. Maria toujours dernière. Bon appétit. 
La situation était étrange, et je ne savais trop comment réagir. J’étais à table avec un hôte que je connaissais assez mal, dont j’avais baisé la femme et qui de plus avait assisté aux ébats. Il ne faisait pas de doute qu’il était largement consentant, et que je ne devais pas être le premier. Oui mais que faire, comment se comporter après ? 
J’optais pour la solution de facilité : tremper mes croissants dans mon café.  
- J’espère vous avoir passé bonne nuit. C’est toujours agréable faire la fête avec des amis. Si vous vouloir, on pourra organiser même chose lundi prochain. Je pars à Yaoundé ce soir et je reviens lundi. Si vous d’accord, vous êtes les bienvenus. OK ? 
La réponse affirmative fut unanime, à l’exception du Suédois qui repartait avec son bateau sur Pointe-Noire au Congo. Quant à moi, il me suffirait de télexer à Paris que j’avais encore du boulot ici avant d’aller en Centrafrique.  
Je logeais au « Relais », un des plus vieux hôtels de Douala. Il appartenait à Air France –les relais aériens qui plus tard deviendront le Méridien-. Cet hôtel avait la particularité d’être pratiquement tout en bois, du moins l’intérieur. Les cloisons laissaient passer tous les bruits et si le voisin de la chambre mitoyenne ronflait, il n’était pas question de dormir. Idem quand ils s’envoyaient en l’air. Ce qui arrivait souvent, car dès la nuit tombée, une volière de demoiselles – généralement des guinéennes ou des centrafricaines- s’abattait dans les couloirs et frappait aux portes. « C’est l’amour qui passe » était la formule consacrée pour s’annoncer. Ouvrait qui voulait.  
Ce jeudi soir, pourtant, la foudre serait tombée dans ma chambre, je crois qu’elle ne m’aurait pas réveillé. J’étais sur les rotules. La nuit précédente je n’avais pas beaucoup dormi, j’avais beaucoup bu, la chaleur de la journée, l’humidité permanente, le boulot, les discussions avec les clients, avec la direction locale etc.. Tout cela me fit m’écrouler comme une souche.  

La suite des aventures de Pascal seront bientôt mises en ligne.  Vous voyagerez en sa compagnie au Bénin (Cotonou) au Gabon (Libreville et Port-Gentil ) et terminerez provisoirement vos balades dans les iles des Caraïbes
Pour être informé de la date de sortie,  CLIQUEZ ICI !
En attendant vous pouvez lire quelques réflexions plus ou moins poétiques et politiques ICI